Surtout pour des résultats de partiels, mieux vaut tôt que tard, mais mieux vaut tard que jamais (et puis on n'a pas vraiment le choix, c'est pas comme si on pouvait corriger les copies à la place des profs... d'ailleurs je me demande bien pourquoi). Si la première session des partiels a comporté quelques bonnes surprises (une très bonne en psychologie sociale, mais surtout une note de stats qui bien que de 3/20 se compense avec d'autres matières ---> je suis débarrassé à vie du calcul d'Anova à la main!!!), les résultats ont tout de même impliqué un voyage aux rattrapages (What did you expect?, comme dirait Uma Thurman). Vous l'aurez compris, c'est un peu pour ça que le blog était très très désert pendant presque deux mois (eh non, je n'étais pas en vacances... si seulement...), avec en plus le timing qui a fait que c'est Dolto qui s'est retrouvée en page d'accueil pendant cette période (c'est dire si j'étais trop occupé pour poster).
Bref, je voulais crier ma joie à la face du monde : mon
semestre 5 est validé, mon objectif de cette année est rempli!!!
\o/ \o/ \o/ Et, pour faire les choses de façon holywoodienne, j'ai
validé le semestre à 1 point près! Ça va un peu au delà de
l'anecdote, parce que parmi les trois matières que j'ai passées au
rattrapage, il y avait Attention, Perception, Mémoire, la matière
la plus impossible de l'année (derrière les stats), une centaine de
pages dont chaque paragraphe était à retenir, avec des noms de
chercheur·se·s et des nuances de partout, et surtout dont un tiers était
de la science physique (j'ai dû renoncer à m'entendre avec la
science physique vers le 2ème trimestre de 4ème, soit environ 2
trimestres après ma rencontre avec la science physique). Autant dire
que j'étais très satisfait de mon 7/20 en juin. Autant dire que ce
n'est pas sur cette matière là que je comptais pour gagner
l'essentiel des 6 points qui me manquaient pour pouvoir regarder de
haut le reste du monde parce que moi, j'ai un S5 de psycho. Cette
matière se trouvait aussi, par le hasard du planning, être la
dernière à passer. Avec la fatigue accumulée : des révisions
du juin, du stress de juin, des partiels de juin, du stress des
résultats de juin, de mon travail où l'été est de loin la période
la plus chargée, des révisions de septembre, du stress de
septembre, du début des partiels de septembre et du bout du tunnel
qui apparaissait, en lisant le sujet et en voyant que je ne
connaissais pas du tout le cours pour une des questions (hop, noté
sur 15, ça, c'est fait) et que je ne saisissais pas bien ce qui
était demandé pour une autre, j'ai été tenté de sortir de
l'amphi et de rendre copie blanche. Il a fallu que je me secoue, que
je me dise que bon il y a 5 points en QCM (sans points négatifs)
donc si je sais répondre genre à 3 questions, que j'ai de la chance
sur les deux autres, il me suffit de gratter 3 points sur le reste du
sujet pour ne pas être venu pour rien, 3 points c'est quand même
faisable, pour me décider à faire le partiel "normalement" et
marmonner quelque chose (oui, marmonner par écrit, parfaitement!)
aux questions de cours, ce qui paraissait avant de m'y mettre un
effort insurmontable.
Bon, vous me voyez venir, surtout que je suis déjà venu tout à
l'heure, j'ai eu 8/20 tout pile à cette épreuve, soit 1 point tout pile de gagné. A celle où
j'avais eu 5/20 en juin et que je la sentais bien et en plus je
savais mon cours, j'ai eu à ma grande incompréhension 6/20 (les 6
et 8 en 2ème année qui restent pour moi un grand mystère, avec la
même prof, auraient dû me mettre la puce à l'oreille...). A celle
où j'avais eu 6/20 mais cette fois je savais mon cours, j'ai eu
10/20, ce qui n'est ni une bonne ni une mauvaise surprise. Il fallait
que je gagne 6 points minimum, j'ai eu 6 points tout pile... et j'en
aurais eu 5 si j'avais cédé à la tentation de rendre copie
blanche. Si je ne m'étais pas mis une paire de gifles
(métaphoriquement, même si l'inverse n'aurait pas manqué
d'intéresser les futur·e·s psy qui m'entouraient), j'aurais deux
matières, dont cette fameuse et redoutable APM, à me traîner
pendant mon semestre 6. Tout ça pour dire, RESISTEZ à la tentation
de rendre copie blanche ou de ne pas venir au partiel. Vu de loin ça
peut paraître évident. Quand même, tant de préparation, tout ça pour sur
place renoncer à une malheureuse heure et demie (maximum) d'efforts!
Mais sur le moment, avec la fatigue et le stress, je sais pas si
c'est le fight or flight ou autre chose mais ça peut paraître super
cohérent, et je ne pense pas être le seul à qui c'est arrivé (je
ne parle pas des cas où on n'y va pas parce qu'on vise un 15/20
dont on a besoin pour être sélectionné quelque part, alors
que si on a par exemple 11 ou 12 c'est fini, on ne peut plus repasser
cette matière... là c'est cohérent pour de vrai de ne pas se
présenter).
Sinon, pour le projet tutoré de psy du développement qui a occupé
ce blog autant dans la section fiches de lecture que dans la section
je raconte ma vie, j'ai finalement eu 13/20, c'est satisfaisant. Par
contre je n'ai pas eu d'autre retour que la note, donc je ne sais pas
ce qui m'a valu d'avoir ces 13 points, ni ce qui m'a valu de ne pas
avoir les 7 autres.
Maintenant que j'ai toutes mes notes, je peux regarder résolument, le
menton noblement relevé, vers l'avenir. Mon objectif de l'année
prochaine est de valider le semestre 6, et ainsi de récupérer une
belle licence de psychologie qui fera tenir sur un bout de papier 5
années mémorables (oui, première année en un an et après un
semestre/an). C'est un peu intimidant, après ces débuts qui
semblaient interminables, d'être à une seule année de l'entrée en
Master. Le Master, c'est chez les grands... Les deux principales
montagnes qui se dessinent à l'horizon de ce semestre 6 sont un
projet tutoré en psychologie sociale... et un stage d'observation de
100 heures!!! 100 heures c'est pas beaucoup, mais je vais enfin voir
des vrais patient·e·s, des patient·e·s qui sont pas en encre et en papier!
Et voir des vrai·e·s psys qui travaillent pour de vrai, de près,
pendant qu'ils travaillent! Ces deux montagnes vont être visibles depuis le blog.
Bien sûr je ne vais pas raconter le stage (ne pas respecter le code
de déontologie des psychologues avant même d'avoir la licence c'est
pas nécessairement bon signe) mais la prof qui corrige le rapport de
stage demande un maximum de lectures (si on peut même pas aller
déranger des professionnel·le·s les mains dans les poches...), donc
entre ça et le projet tutoré les lectures tiendront plus des
suggestions des enseignant·e·s que des choix personnels. Pour mes
camarades de l'IED : la prof de Méthodologie de l'Entretien
étant semble-t-il très exigeante, attendez-vous aussi à voir
pousser ici des fiches de lecture de la bibliographie proposée pour
ce cours (par contre n'attendez pas exprès, je n'ai aucune idée de
quand!).
Le
programme pour l'année suivante c'est, si je suis admis (LOL),
d'aller en M1 de psychologie clinique (à l'IED bien sûr, à moins
de gagner au loto sans jouer ou que mon employeur, dans un élan de
générosité, décide de me payer sans que je travaille en échange),
sinon d'aller en M1 de psychologie du développement (qui est en fait
un M1 clinique de l'enfant et de l'adolescent), où la sélection est
semble-t-il moins sévère. Si je ne suis pris à aucun des deux
(c'est envisageable parce que là, depuis la 1ère année je flirte
tellement avec la moyenne que c'est limite du harcèlement), je vais
probablement préparer le concours de conseiller·ère d'orientation (il se peut que ça signifie la fin des mises à jour sur le blog :
en tant que pas psy ma légitimité pour parler de livres de psycho
est déjà moyenne, donc continuer d'en parler sans même envisager
d'être psy...). Mais jusqu'au 4 novembre, date de la rentrée, le
programme, c'est vacances ^^
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