samedi 30 mars 2024

Les grandes figures de la psychopathologie existentielle, dirigé par Jacques Quintin et Christian Thiboutot

 


  A travers 10 chapitres qui présentent la vie et les apports théoriques d'autant de figures de la psychopathologie phénoménologique (ou existentialiste, pour Rollo May), les auteurs rendent hommage à une pensée qui a vocation à "nous sortir du désenchantement du monde induit par une approche technoscientifique, à laquelle contribuent trop souvent nos programmes d'enseignement et nos pratiques de psychiatrie et de psychologie", une approche certes résiliente ("elle a survécu à la vague psychanalytique et à la machine à symptômes qu'est le DSM") mais peu représentée, alors qu'elle permet de remettre au centre la subjectivité, le rapport au monde.

 Petit piège toutefois, que j'ai mentionné dans mon intro mais qui n'est pas dans le titre : il sera bien plus question de psychopathologie phénoménologique que de psychopathologie existentielle (au point que dans le chapitre sur Rollo May, il sera régulièrement rappelé qu'il s'est intéressé tardivement à la phénoménologie). Et la phénoménologie est une approche particulièrement complexe, créée par les philosophes qui sont probablement réputés pour être les plus illisibles de l'histoire de la philosophie. Les chapitres, souvent rédigés par des professeurs de psychiatrie ou de philosophie généralement spécialistes de la personne présentée, n'épargneront pas cette complexité, et la lecture sera bien plus profitable pour les personnes qui ont déjà des connaissances solides sur le sujet.

 Un regret à la lecture, en dehors de celui de ne toujours pas avoir la motivation de chercher à comprendre les finesses (ni même les fondamentaux, qui portent déjà de belles promesses de consommation d'aspirine) de Husserl et d'Heidegger, je trouve dommage que dans ce livre qui présente des figures, des pensées, du début et du milieu du XXème siècle, il n'y ait pas ou presque pas de recontextualisation. La psychiatrie, de façon plus générale la psychopathologie, ont de toute évidence évolué depuis, et c'est à mon sens un peu facile de balayer a priori ces avancées en prenant de grands airs pour dénoncer "une approche technoscientifique". Ça aurait été à mon avis particulièrement riche de dire dans quelles mesures les pensées des auteurs présentés ont influencé, nuancé, été contredites par, les avancées qui ont été faites ensuite.

samedi 23 mars 2024

Counselling Young Binge Drinkers, de Richard Bryant-Jefferies

 


 Ce livre de la Living Therapy Series, comme celui-ci et comme ceux qui vont très probablement arriver plus tard sur ce blog (et aussi comme son nom l'indique!), propose de suivre la thérapie (supervision incluse), en Approche Centrée sur la Personne, de personne(s) rencontrant un problème spécifique, ici Gary et Carrie, alcooliques respectivement de 18 ans et 15 ans.

 Gary aime faire la tournée des bars avec ses ami·e·s pour décompresser des journées de travail, certes ça se finit toujours en bagarre mais bon il n'aime pas qu'on le cherche et il aime bien faire comprendre aux gens que certains comportements ont des conséquences. Carrie boit régulièrement, comme ses parents, et est envoyée à une thérapeute (elle estime qu'elle n'a pas grand chose à faire là) après une chute où elle s'est cassé le bras, peu après un coma éthylique (l'auteur rappelle qu'il est important de placer les personnes en coma éthylique en PLS pour éviter les risques d'étouffement suite à des vomissements).

 Les deux thérapies sont complètement distinctes, thérapeutes et superviseur·se·s ne sont pas les mêmes, et elles sont présentées successivement. Elles ont pourtant de nombreux points communs : Gary et Carrie finissent par aller mieux, estiment initialement qu'iels n'ont pas de problèmes avec l'alcool (et par ailleurs pas vraiment de problèmes tout court, iels ne sont pas très futé·e·s ces thérapeutes à ne pas comprendre que leur vie est plutôt épanouissante), accèdent progressivement à leur vulnérabilité et se confrontent à la difficulté d'arrêter, ... Une forte distinction avec le livre précédent que j'ai lu de la même série est que le contenu est beaucoup moins lisse. Les thérapeutes se trompent, se questionnent, s'égarent, l'un se lance même dans un débat philosophique (avec lui-même) et enflammé sur l'ACP en plein milieu d'une supervision. Le sujet s'y prête particulièrement, d'une part car créer une relation avec des personnes, peut-être encore plus avec des jeunes, qui estiment qu'elles n'ont pas grand chose à faire là est complexe, et que la réalité du danger et le sentiment d'urgence qui va avec, peut-être la tentation d'avoir une attitude de parent (plus dans l'attachement que dans l'expression d'une autorité) du fait de la différence d'âge, rendent les thérapies éprouvantes émotionnellement. Rick et Sally vont un peu trop vite, du fait de cet inconfort à plusieurs dimensions, pour sensibiliser leurs client·e·s à la gravité de leur situation (Rick, par exemple, exprime du scepticisme quand Gary dit qu'il n'a pas de problème avec l'alcool, et finit par reformuler et dire qu'il entend que Gary estime ne pas avoir de problème, mais que lui a un avis différent, ce qui lui convient mieux), et reviennent en supervision sur ce qu'il s'est passé pour elle et lui en réfléchissant aux conséquences sur la relation thérapeutique (et éventuellement comment modifier l'image qu'iels ont donnée).

 Gary et Carrie, malgré le scepticisme voire la tension au départ (Gary veut juste la confirmation qu'il n'a pas besoin de revenir), apprécient cette espace où on ne leur dit pas ce qu'iels doivent faire (la sensibilisation, par d'autres soignant·e·s, aux dangers de l'alcool, ne génère pas tout à fait l'adhésion la plus enthousiaste, même si elle s'articulera finalement à la thérapie quand le message sera entendable), puis le fait d'être écouté·e·s. Iels se connectent progressivement à leur souffrance, intense. C'est particulièrement compliqué pour Gary, qui rejette de façon virulente tout ce qui représente son père, de prendre conscience que son alcoolisme est un point commun. La famille de Carrie suivra une thérapie familiale, l'occasion pour l'auteur de rappeler que certaines conditions de vie difficiles, dont l'alcoolisme des parents, sont un facteur de risque.

 La forme est originale (risquée?) mais efficace : le récit est prenant mais riche en informations et tout aussi exhaustif qu'une présentation théorique, avec des invitations en fin de chapitre à réfléchir avec une liste de points à explorer ou questionner. Il n'y a malheureusement pas de traduction française.

vendredi 15 mars 2024

Was it even abuse, d'Emma Rose Byham

 


 Symptômes traumatiques parfois lourds, difficultés à faire confiance (ou à ne pas trop faire confiance!) et plus généralement à retrouver des repères relationnels, un passé de relation abusive est le plus souvent marquant. Et pourtant, que ce soit d'un point de vue extérieur suite à des stéréotypes de m certaines injonctions sociales, mais aussi, plus perturbant encore, du point de vue de la victime elle-même, c'est parfois extrêmement difficile de mettre le terme de violences sur ce passé, de remettre les responsabilités là où elles sont.

 L'autrice reprend dans le détail, avec une précision et une clarté considérables, ce qui rend la violence si difficile à identifier comme telle, au risque de maintenir des doutes, créer un sentiment de honte qui entraveront le cheminement vers un épanouissement durement gagné. Pourquoi j'y ai cru? Pourquoi iel me manque? Pourquoi je suis resté·e si longtemps? Est-ce que les violences, ce n'était pas de ma faute? Certes iel est allé trop loin, mais ses reproches étaient justifiés. Est-ce que je n'ai pas été violent·e moi aussi? Les effets de la relation abusive se ressentent de façon extrêmement nette ("dans une relation saine vous ne devriez pas avoir à penser cinq tours en avance, à marcher sur des œufs, à anticiper son humeur, à vous faire reprocher toutes les tensions, à vous excuser pour son comportement et à avoir peur qu'il ou elle ne vous aime plus du jour au lendemain", "croire en la bonté de l'agresseur ne change rien à la réalité des violences subies au quotidien"), mais les mécanismes de manipulation ancrent profondément le doute.  

 Résumer ce livre est  nécessairement frustrant, tant chaque phrase ou presque est pertinente et précieuse. Heureusement, des bilans en fin de chapitre et des listes de cinq affirmations importantes font qu'on n'est pas obligé·e de l'apprendre par cœur pour que l'essentiel soit facilement accessible. Les éléments les plus centraux pour inoculer ce poison du doute sont probablement l'entretien de la confusion et le déplacement de la vigilance, et le maintien de la croyance dans une belle histoire d'amour à sauver.

 Dans l'environnement insécurisant d'une relation abusive, la confusion règne. Confusion parce que les comportements sont aléatoires, poussant avec le temps à anticiper constamment... et générant même, potentiellement, de la culpabilité lorsque ce qui était redouté ne se produit pas (quelle horrible image on a de l'autre!). Confusion parce que la conclusion de tout conflit est que c'est de votre faute (si parfois il y a des excuses, le plus souvent après coup, les actes ne suivent pas, ou alors de façon très temporaire). L'autrice donne l'exemple d'une femme qui voulait passer du temps avec ses ami·e·s. Son conjoint, en partie jaloux parce qu'il a moins d'ami·e·s, lui reproche de remuer le couteau dans la plaie de cette solitude et de le laisser seul avec le bébé. Elle propose alors de faire venir sa mère pour garder le bébé. Il lui reproche d'être une mauvaise mère. Avec le temps, ses ami·e·s s'éloignent d'elle. Il lui dit que ce n'est pas étonnant, vu qu'elle n'a fait aucun effort pour se rendre disponible pour elles et eux. Confusion parce que des exigences fortes sont posées, mais que les suivre n'apaise rien du tout. Confusion parce que les déclarations d'amour alternent avec le dénigrement le plus virulent. L'autrice, en citant entre autres une recherche sur le sujet, argumente que les explosions imprévisibles n'ont rien à voir avec un problème de self-control (les agresseur·se·s ne sont selon les données disponibles ni plus ni moins en colère que l'ensemble de la population), mais avec le contrôle de l'autre. La personne qui peut véritablement exploser, parce qu'elle est constamment poussée à bout, c'est la victime, et l'agresseur·se ne manquera pas de lui faire payer ces moments qu'iel a pourtant déclenchés. Les reproches déplacent aussi la vigilance vers ce qu'on doit ou ne doit pas faire, plutôt que sur les techniques de manipulation qui sont la véritable clef de ce qui se joue.

 De nombreuses raisons font également croire que les violences peuvent s'arrêter, qu'elles ne sont pas représentatives de la relation, qu'une forte histoire d'amour peut avoir lieu (oui, je mets un lien vers "Love is an open door" chaque fois que je fais un résumé sur les relations abusives, et, oui, je compte bien continuer tant que perdurera la mythologie qui invente que les victimes sont naïves ou pire au fond aiment les violences). Par exemple, les débuts de relation fusionnels placent la barre très haut, servent de support à une pression pour s'engager plus (on ne va quand même pas le·a décevoir, ça va le·a dévaster!) alors que l'engagement renforce le sentiment de propriété de l'agresseur·se donc augmente le risque de violences, rendent incompréhensibles les comportements abusifs donc font baisser la vigilance. Le long de la relation, plus les marques d'amour sont rares et aléatoires, plus le réflexe est de les attendre, de les investir, de tout faire pour les provoquer, d'autant que l'environnement éprouvant les rend de plus en plus vitales. Et quand l'agresseur·se rompt effectivement, la culpabilisation, le dénigrement qui se sont installés font que, même si la relation était abusive, c'est dévastateur (par ailleurs, il arrive souvent que la rupture ne serve qu'à mieux revenir -hoovering-). L'autrice invite donc à déculpabiliser les victimes qui ont réussi à se séparer mais, malgré la conscience des violences subies, regrettent la relation : le deuil si difficile à faire n'est pas celui de la relation telle qu'elle était, mais de celle que l'agresseur·se a fait miroiter, à travers un certain nombre de mécanismes de manipulation répétés. Emma Rose Byham fournit un excellent éclairage à la phrase "on ne cherche pas à "se remettre d'une rupture", on cherche à guérir de la peste" de Sophie Lambda.

 Dans une dernière partie, l'autrice donne des clefs importantes et déculpabilisantes pour réinvestir une relation saine. La plus centrale est celle de la distinction entre les limites et les conditions. Les conditions sont des exigences dirigées vers l'autre, qui se manifestent par le contrôle. Les limites sont dirigées vers soi, expriment le respect de nos propres besoins. Les limites sont indispensables dans une relation saine, pour soi, mais aussi pour l'autre : ce sont des balises nécessaires pour un respect mutuel qui permet à chacun·e d'être pleinement soi. Pour être plus précis, si les besoins sont exprimés, ça permet de ne pas les anticiper constamment, et donc de ne pas s'adapter sans cesse à ce qu'on imagine être le désir de l'autre. L'autrice rappelle aussi que dans un premier temps, c'est difficile de faire la part des choses entre une réaction de fermeté face à un acte effectivement problématique et une réaction traumatique et disproportionnée. Là encore, elle appelle à la bienveillance : une personne bien intentionnée aura à cœur de prendre soin des angoisses de l'autre et d'ajuster son comportement, une fois les explications passées.

 Même si le problème des violences conjugales persiste, et reste massif, la réalité est aussi que de nombreuses ressources existent, et qu'elles sont souvent de qualité. Pourtant, j'ai rarement vu autant de clarté, et de pertinence dans la façon d'aborder les choses (décrire les mécanismes, c'est une bonne chose et c'est même indispensable, les décrire du point de vue de la victime tout en restant détaillée sur l'aspect technique, ça apporte énormément) que dans ce livre (que j'ai par ailleurs trouvé presque par hasard). Je pense que, comme Pourquoi fait-il ça, extrêmement complémentaire, qui éclaire le point de vue des agresseur·se·s, il fait partie des lectures incontournables pour les personnes qui souhaitent mieux comprendre le sujet. Je déplore d'autant plus qu'il ne soit pas (encore? il date de 2022) traduit en français.

vendredi 1 mars 2024

Introduction aux thérapies comportementales et cognitives (TCC), de Cyrille Bouvet

 


 Comme le titre l'indique, le livre présente, vous ne le devinerez jamais, les thérapies comportementales et cognitives. Assez présentes en tout cas dans l'imaginaire des thérapeutes, souvent célébrées comme évidemment supérieures à toutes les autres approches ou dénigrées comme étant l'incarnation d'une démarche antithérapeutique (tiens tiens, comme la psychanalyse...), le livre permet de savoir à travers des développements synthétiques en quoi elles consistent vraiment, leurs atouts et leurs limites.

 Comme le nom le souligne, si les TCC sont souvent désignées comme une approche (je suis le premier à faire ça), elles consistent en un ensemble de modèles théoriques qui s'y sont greffés avec le temps ("Les TCC sont un regroupement et une mise en cohérence de diverses thérapies qui, au départ, étaient indépendantes les unes des autres. En ce sens, on pourrait donc dire qu'il s'agit d'une approche intégrative."). La pluralité est telle que, dans un chapitre, la psychologie positive fait partie des TCC et dans un autre c'est une méthode proche des TCC! Les interventions, au cours du processus thérapeutique, vont avoir lieu, vous l'aurez compris, au niveau comportemental (s'exposer progressivement aux difficultés de façon à ce qu'elles soient de plus en plus supportables) et cognitif (interroger la rationalité des pensées qui font du mal et entretiennent un sentiment d'impuissance et proposer des alternatives) mais aussi corporelles (exercices de relaxation, pratiqués d'abord en cabinet avec le·a thérapeute puis en autonomie) et, en particulier pour les TCC dites de troisième vague, émotionnelles (ce qui peut passer exemple par l'accueil de la subjectivité comme en ACT où ce qui est important pour le·a patient·e est au centre, ou par des exercices d'entraînement pour distinguer pensées, émotions et faits pour enrayer des spirales négatives).

 Ce qui les distingue en particulier des autres approches est que les protocoles sont régulièrement évalués par la recherche scientifique, ce qui permet de les modifier et de conserver les exercices et les plans d'action les plus efficaces. L'autre spécificité est qu'elles sont centrées sur le problème : le·a patient·e arrive avec une difficulté à résoudre, le·a thérapeute propose des solutions, avec des objectifs mesurables. La grande richesse du livre est d'ailleurs selon moi que les TCC sont présentées à travers leur spécificité : les autres approches sont décrites de façon respectueuse, et les limites des TCC ne sont pas dissimulées, le tout, ce qui fait d'autant plus honneur à l'auteur, sans fausse neutralité. C'est particulièrement visible lorsque le sujet de la preuve scientifique est abordé. La démarche scientifique est présentée (hypothèse, expérimentation, groupe contrôle, tout ça...) avec ses intérêts et ses limites, ça reste classique, mais l'effet dodo, pourtant bien confortable à nier pour les défenseur·se·s des TCC, est présenté en longueur : dans les recherches qui font aujourd'hui consensus, parmi les nombreux critères qui font l'efficacité d'une thérapie (qualité de la relation, rapport du ou de la patient·e à ses difficultés, gravité des symptômes, ...), la méthode utilisée certes a une influence, mais qui est loin d'être la plus élevée, ce qui permet tel le dodo d'Alice au Pays des Merveilles qui arbitre une course autour d'un lac sans mesurer les distances parcourues, de proclamer "Everybody has won and all must have prizes". Pour le dire plus vite, une méthode ultra efficace avec, par exemple, une relation thérapeutique déplorable, aura moins d'effet qu'une méthode pseudoscientifique avec une excellente relation thérapeutique (ou autre critère plus important que la méthode utilisée). Limite supplémentaire : une recherche scientifique implique de délimiter précisément l'objet étudié, ce qui crée un point aveugle, par définition, sur ce qui n'est pas circonscrit et anticipé (contexte, effets positifs ou négatifs inattendus, ...).

 Bien que la précision soit au centre (la dernière partie du livre consiste en des exemples de protocoles pour différents problèmes comme le traumatisme, les troubles du comportement alimentaire, les phobies... ce qui montre à quel point les différentes composantes des TCC s'articulent, et que cette articulation ne doit pas se faire de la même façon selon les situations), l'auteur rappelle régulièrement à quel point la relation thérapeutique est un élément capital, y compris pour des considérations extrêmement pratiques. Par exemple, la définition du problème à résoudre doit dépendre des besoin du ou de la patient·e, et non du projet et des compétences du ou de la thérapeut·e : certes un programme réaliste doit être proposé, mais il est indispensable que ledit projet ait du sens pour la personne accompagnée. Plus technique, pour la partie cognitive, il va de soi que les interprétations alternatives proposées doivent rester réalistes pour le·a patient·e, il importe donc particulièrement d'être extrêmement attentif·ve à ses représentations.

 La promesse d'un livre accessible et factuel est largement tenue, mais comme je le disais plus haut avec une richesse et une subjectivité qui sont loin d'aller de soi dans ce type de format. Le livre pourra intéresser les thérapeutes (enfin, pas les thérapeutes TCC qui vont peut-être s'ennuyer quand même!), les étudiant·e·s en psychologie... ou les personnes intéressées par la santé mentale en général.

(je me rends compte à la fin du résumé que l'édition que je présente est la 1ère édition, de 2014,  il y en a eu une autre depuis)